[et_pb_section][et_pb_row][et_pb_column type=”4_4″][et_pb_text]
Le cabinet de conseil Roland Berger dresse, dans un rapport coproduit avec Google, un tableau des usages du numérique qui nuance ces constats enthousiastes. En effet les français aiment les e-shops : ils achètent en ligne, via leur ordinateur et dans une moindre mesure via leur mobile (27 % des achats online). Mais ils achètent sur des plateformes étrangères : la France est pénalisée par une e-balance commerciale déficitaire de 715 millions d’euros ! À titre de comparaison, celle des britanniques est à + 895 millions d’euros.
Cela n’empêche pas le numérique d’être un secteur porteur. Il en découle un nombre de création de postes important. Le secteur comptait 850 000 salariés en 2015. Mais faute de profils qualifiés présents sur le territoire, on estime que 50 000 postes restent à pourvoir, dont 20 000 de développeurs. Côté stratégie et pratiques business, trop peu d’entreprises françaises ont investi dans les technologies du cloud et se reposent sur des infrastructures mises en place dans les années 1990-2000.
Les services data driven à la conquête des campagnes
Les acteurs français du numérique et notamment du big data ont donc des opportunités à saisir en B2B comme en B2C dans la conquête des territoires français. Ils peuvent accompagner les PME-TPE en leur proposant des services en SAAS pour pallier la faiblesse des investissements dans le cloud. Le big data est également l’outil idéal pour répondre aux besoins des particuliers dans les énergies renouvelables et l’éco-rénovation.
Toutefois, l’innovation en matière de numérique doit être précédée par la question de l’accès à internet. Ce domaine est lui-même propice à la création d’activité. D’une part, les régions agissent en relayant le plan France Très Haut-Débit pour relier l’ensemble de leurs citoyens au réseau, mais il existe encore des zones blanches dépourvues d’accès à internet. La Haute-Garonne pilote par exemple un projet de raccordement de 500 000 personnes supplémentaires au haut-débit pour un investissement de 180 millions d’euros sur 5 ans. D’autre part, les acteurs privés et associatifs innovent en matière de services. Deux associations ont monté dans le département des fablabs itinérants qui forment les particuliers et les élèves des écoles primaires des communes rurales à l’utilisation de l’informatique. Une initiative bienvenue quand on sait qu’une partie de la population manque d’agilité dans l’utilisation des outils informatiques. En effet, l’Agence du Numérique souligne que 39 % des français sont inquiets à l’idée de réaliser leurs démarches administratives par internet.[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]