Dans le contexte actuel d’urgence écologique, il y a des attentes très fortes sur la transformation du parc de bâtiments. Tout un contexte réglementaire européen s’est peu à peu mis en place autour de celle-ci, obligeant pouvoirs publics, entreprises  et particulier à s’engager dans la transformation de l’immobilier pour qu’il puisse à la fois répondre à des enjeux de décarbonation, de prévention du risque climatique et de protection du Vivant.

D’abord sur la réduction de leur empreinte carbone : l’Europe s’est engagée à réduire les émissions du bâtiment de 60% d’ici 2030. Les leviers de mise en œuvre sont essentiellement liés à la rénovation énergétique et à l’exploitation du potentiel de production d’énergies renouvelables associé au bâtiment (photovoltaïque notamment).

Ensuite, sur l’estimation de leur vulnérabilité face au changement climatique et l’identification de mesures d’adaptation. La nouvelle directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) impose aux entreprises de plus de 250 salariés de prendre en compte des risques climatiques, dits « physiques », dans leur reporting extra-financier. Par ailleurs, les organismes financiers tels que les banques et les assurances sont soumises à des demandes constamment plus importantes en terme de reporting auprès de la BCE. Ainsi en 2023, la BCE a exigé que chaque organise financier fasse une évaluation rigoureuse de l’impact du changement climatique sur ses activités et ses financements, et mette en place un plan d’action (d’adaptation) pour en atténuer les effets. Les premiers reportings ont permis d’effectuer des stress test climatiques fortement relayés dans les médias.

L’exposition du portefeuille immobilier financé par les banques, assurés par les assurance, ou détenus par les entreprises clientes constitue une part significative de ce reporting, et nécessite des données qualifiée au bâtiment.