Des flux financiers orientés dans la mauvaise direction peuvent contribuer à l’accélération du changement climatique et à la dégradation de l’environnement.

Les banques ont pris en compte l’impact de leurs activités sur le climat et ont d’ores et déjà adopté des pratiques plus durables pour minimiser leur impact négatif sur l’environnement. 

Bon nombre d’entre elles ont donc adopté des politiques de financement durable pour s’assurer qu’elles contribuent de manière positive à la lutte contre le changement climatique.

L’impact des banques sur le climat peut se matérialiser de plusieurs façons. En investissant dans des projets liés aux énergies renouvelables ou aux technologies propres, ou en refusant de financer des projets qui ont un impact négatif sur l’environnement, comme les projets de forage pétrolier ou de mines de charbon.

L’impact des banques sur le climat peut aussi se manifester sous forme de prêts à des entreprises qui adoptent des pratiques durables et en favorisant l’adoption de technologies propres par les entreprises et les particuliers.

 

Comment les banques accélèrent la transition écologique, énergétique et deviennent actrices du changement ? 

 

Il existe plusieurs façons pour les banques de contribuer à la transition écologique et énergétique et de devenir des actrices du changement :

  1. Investissement dans les énergies renouvelables et les technologies propres : les banques peuvent investir dans des projets liés aux énergies renouvelables, comme les éoliennes ou les panneaux solaires, dans des entreprises qui développent des technologies propres, ou des projets de rénovation énergétique des bâtiments. 
  2. Refus de financer des projets qui ont un impact négatif sur l’environnement : pour limiter leur impact sur le climat, les banques peuvent également refuser de financer des projets qui ont un impact négatif sur l’environnement, comme les projets d’exploitation pétrolière ou de mines de charbon. 
  3. Accord de prêts à des entreprises qui adoptent des pratiques durables : Les banques peuvent accorder des prêts à des entreprises qui adoptent des pratiques durables, comme l’utilisation d’énergies renouvelables ou celles en faveur de la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. 
  4. Favoriser l’adoption de technologies propres ou de gestes vertueux par les entreprises et les particuliers : les banques peuvent encourager l’adoption de technologies propres en proposant des financements avantageux pour l’achat de véhicules électriques, par exemple, ou en accordant des prêts à taux réduits pour l’installation de panneaux solaires. Elles peuvent aussi financer les rénovations d’un bien énergivore ou financer l’acquisition d’un bien performant. 
  5. Mise en place de politiques de financement durable : les banques peuvent mettre en place des politiques de financement durable pour s’assurer qu’elles contribuent de manière positive à la transition écologique et énergétique. Ces politiques peuvent inclure des critères environnementaux et sociaux dans les décisions de financement et l’adoption de pratiques durables dans les opérations de la banque elle-même.

En adoptant ces mesures, les banques peuvent contribuer de manière significative à la transition écologique, énergétique et devenir des actrices du changement.

 

Impact des banques sur le climat : comment les banques aident-elles les citoyens à prendre un virage écologique efficace ? 

 

Il existe plusieurs façons pour les banques d’aider les citoyens dans cette voie :

  1. Offre de produits financiers verts : les banques peuvent proposer des produits financiers verts, comme des fonds d’investissement axés sur les énergies renouvelables ou les technologies propres, qui permettent aux citoyens de soutenir financièrement la transition écologique. 
  2. Favoriser l’adoption de technologies propres par les particuliers : Les banques peuvent encourager l’adoption de technologies propres en proposant des financements avantageux comme évoqué précédemment.. 
  3. Mise en place de programmes de sensibilisation : Les banques peuvent mettre en place des programmes de sensibilisation (via des plateformes par exemple) pour informer les citoyens sur les enjeux environnementaux et leur montrer comment ils peuvent contribuer à la transition écologique dans leur vie quotidienne. Elles peuvent ainsi les aider à flécher les investissements dans des travaux d’amélioration de leur logement par exemple. 
  4. Promouvoir des initiatives durables : Les banques peuvent soutenir et promouvoir des initiatives durables, comme des projets de jardins partagés ou de compostage collectif, qui permettent aux citoyens de prendre des mesures concrètes pour protéger l’environnement. Elles peuvent également soutenir les projets d’installations solaires ou de rénovation de logements.

En cela, les banques peuvent aider les citoyens à prendre le virage écologique et à contribuer à la transition écologique et énergétique de manière concrète.

 

Qu’est ce qu’un prêt vert et comment celui-ci participe à l’impact climat ? 

 

Un prêt vert est un prêt accordé par une banque à une entreprise ou à un particulier pour financer des projets liés à la protection de l’environnement ou à la lutte contre le changement climatique. Les projets financés par un prêt vert peuvent inclure des projets d’énergie renouvelable, des projets de développement durable, des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre, etc.

Les prêts verts sont conçus pour aider à financer des projets qui ont un impact positif sur l’environnement et qui contribuent à la transition vers une économie à faible émission de carbone. En accordant un prêt vert, les banques peuvent encourager l’adoption de pratiques durables et contribuer à la lutte contre le changement climatique.

En général, les prêts verts sont accordés avec des taux d’intérêt avantageux et sont souvent assortis de conditions spéciales pour encourager les projets durables. Ils peuvent également être garantis par des organismes gouvernementaux ou internationaux pour encourager l’investissement dans les projets durables.

En finançant des projets durables grâce à des prêts verts, les banques peuvent contribuer à la transition vers une économie à faible émission de carbone et aider à atteindre l’objectif de zéro carbone.

 

Quels sont les enjeux réglementaires en France des banques pour la transition écologique ? 

 

En France, les banques sont soumises à plusieurs enjeux réglementaires liés à la transition écologique. Voici quelques exemples :

  1. La loi de transition énergétique pour la croissance verte : cette loi, adoptée en 2015, fixe des objectifs en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de développement des énergies renouvelables. En matière d’impact des banques sur le climat, elle prévoit la mise en place d’un dispositif de financement durable pour encourager l’investissement dans les projets durables, et une obligation de reporting climatique.
  2. Le plan de relance pour la transition écologique : ce plan, adopté en 2021, vise à soutenir la transition écologique en investissant dans des projets liés aux énergies renouvelables, aux transports propres et à la rénovation énergétique des bâtiments. Il prévoit également la mise en place de dispositifs de financement pour encourager l’investissement dans les projets durables.
  3. La loi Climat et Résilience : celle-ci prévoit dans un de ses articles un contrôle de l’information (stratégie d’investissement et gestion des risques liés au changement climatique) en matière de durabilité dans le secteur des services financiers.
  4. La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) est une directive qui encadre la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises. Dès 2024, les entreprises seront tenues de publier des informations détaillées sur les questions de durabilité. Concrètement, cette réglementation de la banque sur la transition leur impose de suivre et de publier, en plus de leur bilan financier, un bilan environnemental, social et de gouvernance (ESG). 
  5. La réglementation ESG : Elle consiste à évaluer les agissements d’une société ou d’un secteur dans l’écologie, le droit du travail et la gouvernance. Il existe 3 types de critères ESG :
    Environnemental : gestion des déchets, réduction des gaz à effet de serre, baisse des consommations énergétiques…
    Social : respect du droit des employés, politique de management, parité…
    Gouvernance : lutte contre la corruption, respect de la transparence pour la rémunération…

En tant qu’acteurs financiers, les banques doivent prendre en compte ces enjeux réglementaires et mettre en place des politiques et des pratiques durables pour contribuer à la transition écologique et énergétique.

 

Sur le secteur bancaire en direct nous pouvons citer : 

  1. La réglementation sur le financement durable : La loi de transition énergétique de 2015 a instauré l’obligation pour les banques de déclarer leur politique de financement durable et de rendre compte de leur contribution à la transition écologique. Les banques doivent également prendre en compte des critères environnementaux et sociaux dans leurs décisions de financement. L’article 173 enjoint les entreprises, les investisseurs et leurs gestionnaires d’actifs à publier annuellement les informations sur leur prise en compte des risques liés au changement climatique et leurs objectifs de transition bas-carbone.
  2. La réglementation sur les émissions de gaz à effet de serre : elle s’inscrit dans la politique de responsabilité sociale d’entreprise de l’institution et comme un objectif de son Plan Ambitions 2020 (engagement Environnement de sa stratégie RSE). La Banque s’était fixé l’objectif de réduire de 9 % ses émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 2014. Aussi, l’Accord de Paris cherche à renforcer la riposte aux changements climatiques, entre autres en rendant les flux financiers compatibles avec une transition vers un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résilient aux changements climatiques.
  3. La réglementation sur la transparence financière : le règlement du Parlement européen et du conseil du 27 novembre 2019 sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers prévoit de publier des politiques écrites sur l’intégration des risques en matière de durabilité et de garantir la transparence de cette intégration. En outre, les banques sont tenues de publier des informations sur leurs pratiques de financement durable dans le cadre de la Directive européenne sur la transparence financière (SFDR). Cette directive vise à encourager les investisseurs à prendre en compte les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs décisions d’investissement.

Il est important pour les banques de suivre l’évolution de la réglementation sur l’environnement et de s’assurer qu’elles respectent les obligations en matière de déclaration et de transparence environnementale.

 

Quel est le rôle de la donnée dans l’impact des banques sur le climat ?

Pour accompagner au mieux la transformation de notre économie vers une transition écologique et sociétale durable, la donnée a un énorme rôle à jouer. 

En effet, elle permet de comprendre le contexte dans lequel évolue un client ou un bien immobilier. Elle permet de mesurer et de fixer des objectifs à la lumière des données contextuelles récoltées en première instance.

Concrètement, on peut citer la Plateforme de Transition Énergétique développée par namR qui permet la préconisation de travaux sur les biens immobiliers au regard de sa situation. Les données mises à disposition par namR sont issues d’environ 800 000 sources de données qui ont été nettoyées et traitées pour répondre aux objectifs de la transition énergétique et écologique.

Elles permettent de décrire chaque bâtiment sous 250 spectres de lecture.

Ces spectres de lectures peuvent concerner : 

  • la situation environnementale du bien : la distance au monument historique le plus proche, la distance au cours d’eau le plus proche, le nombre de bâtiments à 100 mètres à la ronde, la surface végétalisée…
  • la situation socio-économique autour du bien : le taux de revenus modestes dans la commune, la valeur moyenne du mètre carré de l’immobilier, le taux de chômage, le nombre de ménages…
  • le bâtiment en lui-même : son nombre d’étages, sa période de construction, sa surface, son volume, le nombre de pièces…
  • l’enveloppe du bâtiment : objets sur toiture, azimut, surface cumulée de façade, longueur des murs mitoyens…
  • les informations relatives à l’énergie : le mode de chauffage principal, étiquette GES et DPE, efficacité énergétique…
  • et bien d’autres thématiques encore.

 

Conclusion 

Les banques ont un rôle important à jouer dans la transition écologique et énergétique et peuvent contribuer de manière significative à la lutte contre le changement climatique. En investissant dans des projets liés aux énergies renouvelables, en refusant de financer des projets qui ont un impact négatif sur l’environnement et en accordant des prêts à des entreprises qui adoptent des pratiques durables, les banques peuvent soutenir la transition vers une économie à faible émission de carbone et aider à atteindre l’objectif de zéro carbone.

Il est important que les banques prennent en compte l’impact de leurs activités sur l’environnement et adoptent des pratiques plus durables pour minimiser leur impact négatif sur l’environnement. De nombreuses banques ont d’ailleurs adopté des politiques de financement durable pour s’assurer qu’elles contribuent de manière positive aux atteintes des objectifs du Développement Durable.

En tant qu’acteurs financiers clés, les banques ont un rôle important à jouer dans la transition écologique et énergétique. En prenant des mesures pour encourager l’adoption de pratiques durables et soutenir la transition vers une économie à faible émission de carbone, les banques peuvent contribuer de manière significative à la lutte contre le changement climatique

Et en tant qu’acteur impliqué dans la transition écologique des acteurs économiques français, namR est là pour les accompagner pour répondre aux problématiques climatiques et environnementales.