Les enjeux environnementaux ont pris une place de plus en plus importante dans notre société ces dernières années. L’immobilier joue un rôle majeur dans le cadre de la transition écologique, et les citoyens en sont de plus en plus conscients.

Selon un sondage Harris, 75 % des futurs locataires affirment porter une grande attention à la performance énergétique d’un bien.

Mais qu’est-ce que l’immobilier durable ? Comment le caractériser ? Comment s’impliquer dans ce mouvement ? Dans cet article, nous allons répondre à toutes vos questions sur l’immobilier durable.

Qu’est-ce que l’immobilier durable ?

L’immobilier durable est une pratique qui s’oriente vers la réduction de l’impact des bâtiments sur l’environnement. Cette pratique a pour but de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de préserver la nature, de promouvoir l’utilisation d’énergies renouvelables et de réduire les consommations d’énergie. Cela peut passer par l’isolation thermique et phonique, la récupération d’eau de pluie, les sources d’énergie renouvelable (photovoltaïque, éolienne), l’utilisation de matériaux biosourcés etc.

Aujourd’hui, plus de 945 000 logements neufs sont concernés par un label environnemental Effinergie (dont 60 000 par un label Effinergie +). Dans le tertiaire, ce sont plus de 14,5 millions de m² homologués. On constate que les labels environnementaux les plus ambitieux connaissent une forte croissance, mais les volumes restent faibles.

Quels sont les critères de détermination de l’immobilier durable ?

Il existe plusieurs critères pour déterminer si un bâtiment est considéré comme durable. Parmi ces critères, on peut citer la consommation énergétique, la qualité de l’air intérieur, la gestion des déchets, l’utilisation d’énergies renouvelables, l’efficacité hydrique, l’accessibilité au transport en commun et le choix des matériaux de construction… ect. 

Voici quelques-uns des critères clés utilisés pour déterminer si un bien immobilier peut être considéré comme durable :

  1. Efficacité énergétique : Un bâtiment durable doit être conçu pour minimiser sa consommation d’énergie en utilisant des techniques d’isolation efficaces, des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation performants, ainsi que des appareils et des équipements économes en énergie.
  2. Utilisation des ressources naturelles : L’immobilier durable vise à réduire l’empreinte écologique en utilisant de manière responsable les ressources naturelles. Cela peut inclure l’utilisation de matériaux durables et recyclables, la gestion responsable de l’eau, l’adoption de pratiques de construction respectueuses de l’environnement, ainsi que la promotion de la biodiversité sur le site.
  3. Qualité de l’environnement intérieur : Un bâtiment durable offre un environnement intérieur sain et confortable pour ses occupants. Cela implique une ventilation adéquate, une qualité de l’air intérieur élevée, l’utilisation de matériaux non toxiques et une bonne gestion de l’humidité.
  4. Gestion de l’eau : L’immobilier durable intègre des mesures visant à réduire la consommation d’eau, à utiliser des systèmes de récupération des eaux pluviales, des dispositifs d’économie d’eau et à gérer efficacement les eaux usées.
  5. Adaptation aux changements climatiques : Un aspect essentiel de l’immobilier durable est sa capacité à faire face aux défis posés par les changements climatiques. Cela peut inclure des stratégies d’adaptation, telles que la résistance aux intempéries, la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles et la promotion de l’utilisation d’énergies renouvelables.

Ces critères, parmi d’autres, servent de base pour évaluer et déterminer si un projet immobilier peut être considéré comme durable. Ils sont conçus pour promouvoir des pratiques de construction et de gestion responsables, en harmonie avec les objectifs de préservation de l’environnement et de développement durable.

Quelle classification existe pour l’immobilier durable  ?

Il existe plusieurs classifications et normes utilisées dans le domaine de l’immobilier durable, voici quelques-unes des plus courantes :

DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) 

Le DPE est un outil qui évalue la performance énergétique d’un bâtiment. Il attribue une étiquette énergétique, allant de A à G, en fonction de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre. Plus la lettre est proche de A, plus le bâtiment est économe en énergie.

RT2012 (Réglementation Thermique 2012) 

La RT2012 est une réglementation en vigueur en France depuis 2012. Elle fixe des exigences de performance énergétique pour les nouvelles constructions, notamment en termes d’isolation, de ventilation et de consommation d’énergie. L’objectif est de limiter la consommation énergétique des bâtiments et de favoriser l’utilisation des énergies renouvelables.

HQE (Haute Qualité Environnementale) 

La certification HQE est un système de certification utilisé en France pour évaluer la qualité environnementale des bâtiments. Elle prend en compte différents critères tels que la gestion de l’énergie, la gestion de l’eau, la qualité de l’air, le confort acoustique, la gestion des déchets, etc.

Label Effinergie (RE2020)

Ce label valorise les constructions neuves de bâtiments résidentiels allant au-delà des exigences de la réglementation environnementale, pour des bâtiments plus sobres énergétiquement, moins impactant sur le climat et plus adaptés aux périodes de fortes chaleurs. 

LEED (Leadership in Energy and Environmental Design)

Le LEED est un système de certification internationale largement utilisé, principalement aux États-Unis. Il évalue la performance environnementale des bâtiments en prenant en compte des critères tels que l’efficacité énergétique, la qualité de l’air intérieur, la gestion de l’eau, les matériaux durables, etc.

BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method)

Le BREEAM est un système de certification largement utilisé au Royaume-Uni et dans d’autres pays. Il évalue la durabilité environnementale des bâtiments en prenant en compte des critères similaires au LEED, tels que l’énergie, l’eau, les matériaux, la gestion écologique du site, etc.

Ces classifications et certifications visent à encourager le développement d’un secteur immobilier plus durable et à fournir des repères aux professionnels et aux occupants des bâtiments pour évaluer leur performance environnementale.

Comment s’impliquer dans l’immobilier durable ?

De nombreuses possibilités s’offrent à vous pour vous impliquer dans l’immobilier durable. Vous pouvez investir dans la promotion des bâtiments durables, installer des panneaux solaires sur les toits de vos clients, accorder des crédits de rénovation ou faciliter l’accès à des matériaux durables, ou encore participer à des projets durables de grande envergure en tant que financeur.

L’immobilier durable devient de plus en plus important dans notre société et l’action des banques est primordiale pour permettre l’accélération de la transition. 

Réduire l’impact des bâtiments sur l’environnement est un enjeu majeur pour les prochaines années. 

Pour cela, il est important de comprendre les critères de détermination de l’immobilier durable et de s’impliquer dans ce mouvement pour anticiper de futures réglementations et servir toujours au mieux les particuliers. 

Chez namR, nous fournissons un panel de données permettant d’identifier les actions ayant le plus d’impact sur un portefeuille d’actifs. En plus de cela, nous offrons une plateforme en marque blanche qui incite les citoyens à passer à l’action pour l’environnement. Aujourd’hui, nous sommes déterminés à répondre à toutes les préoccupations des acheteurs et bailleurs, afin d’améliorer continuellement l’expérience client.