Le premier juin, Les Échos publiaient une analyse sur la nécessité des données dans l’anticipation des risques climatiques (source : Stress test climatique : la bataille de la donnée est lancée).

Selon une autre étude, les changements climatiques pourraient entraîner une multiplication par cinq du coût des sinistres liés aux catastrophes naturelles.

Un exercice a été mené par la Banque de France et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) pour évaluer la résistance des établissements financiers à un choc financier et économique lié aux risques climatiques.

Elles ont pris notamment en compte les catastrophes naturelles telles que les sécheresses, les inondations et les submersions marines pour estimer les coûts des sinistres. Il en résulte que les résultats ne font pas consensus, puisqu’il manque de nombreuses informations pour avoir une idée juste des risques climatiques.

En effet, pour réduire le risque d’erreur dans l’étude des impacts, il est notamment nécessaire d’avoir un panel d’informations suffisant, et des données de qualité. Or, ce qui est reproché ici, ce sont les informations recueillies à la granularité des clients qui se sont avérées lacunaires.

Cependant, il est à noter qu’il n’est pas nécessaire de traiter les données personnelles pour avoir une idée juste de l’exposition d’une entreprise aux risques climatiques

L’accès aux données constitue un lourd enjeu pour les pouvoirs publics comme pour les entreprises : comment construire des stratégies de lutte contre le dérèglement climatique s’il nous manque des informations ?

Exemples simples :

  • Comment prévoir la rénovation massive de bâtiments publics si on ne connaît pas la nature et la vétusté de leur isolation ?
  • Quels sont les aménagements urbains nécessaires pour atténuer les effets des changements climatiques ?
  • Comment évaluer la vulnérabilité d’un territoire aux événements climatiques extrêmes et à la montée des températures ?
  • Comment évaluer l’impact d’un prêt accordé par une banque sur l’environnement ? 

Pour le savoir, il s’avère nécessaire de connaître tous les éléments du projet à financer (activité du porteur, destination du crédit, approvisionnements nécessaires pour finaliser le projet et mode d’acquisition…).

Rappel des faits pour tendre vers une économie décarbonée

Les activités économiques sont souvent régies par les décisions d’octroi de crédits. La trajectoire de décroissance des émissions est quant à elle régie par des plans nationaux ou internationaux (SNBC, plan de relance, Green new deal…).

Il faut dorénavant traduire ces ambitions de transition écologique en investissements nécessaires à celle-ci. I4CE a évalué à 70 milliards d’euros d’investissements par an les financements nécessaires au respect de la Stratégie Nationale Bas Carbone. En 2019, seulement 40 milliards d’euros ont été investis en ce sens. C’est ce qu’expliquait Benoît Leguet lors de son intervention au colloque Réflexions de l’École polytechnique en 2019.

À l’heure actuelle pour être financés, les projets doivent respecter deux critères :

  • être rentables ;
  • ne pas être risqués (les remboursements doivent être assurés).

Si le ratio rendement / risque n’est pas acceptable, le prêt n’est pas octroyé. Or aujourd’hui, les investissements vertueux n’ont pas un ratio suffisamment acceptable parce que trop risqués. Les investissements dits “marrons” (émetteurs de gaz à effet de serre) sont quant à eux beaucoup plus facilement soutenus par les institutions financières actuellement.
Il est devenu nécessaire d’avoir une idée précise des projets financés par les banques puisqu’ils déterminent les activités économiques. Chaque année selon I4CE toujours, 70 milliards d’euros sont investis dans des investissements dits “marrons” (voitures classe B ou + en termes d’émissions de GES, chaudières au fioul…).
Pour rappel, les objectifs des Accords de Paris sont :

    • contenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C ;
    • adaptation et résilience au changement climatique ;
    • aligner les flux financiers avec les deux objectifs précédents.

D’où la nécessité d’avoir une connaissance parfaite du fléchage des investissements.

Comment namR peut aider à l’anticipation des risques climatiques ?

En ce qui concerne les risques climatiques et pour faire écho au crédo de namR :
Nous offrons des solutions pour :

  • les évaluer,
  • les anticiper,
  • les combattre,
  • les prévoir,

Chez namR, on a compris que la maîtrise du risque écologique et climatique est un enjeu capital, et pas seulement pour être en adéquation avec les réglementations (CSRD, taxonomie verte, PCAET, double matérialité…).

En ce sens, de notre partenariat avec Addactis est issue l’offre Insurance Smart Home Princing. Cette solution unique en France transforme à la fois le processus de souscription et le pilotage technique en assurance habitation.

Son objectif est d’offrir des leviers d’optimisation innovants en termes :

  • d’expérience de souscription qui de vient alors rapide et simplifiée
  • de personnalisation de services
  • d’anticipation des risques et mise à disposition d’informations actualisées tout au long du cycle de vie de la relation client
  • d’estimation de la sinistralité potentielle et pilotage fin de l’exposition de votre portefeuille aux événements climatiques

D’autre part, nous pouvons fournir une idée assez précise des investissements possibles pour respecter les trajectoires de transition écologique.

En effet, nous avons développé des technologies capables, entre autres, d’identifier les travaux ayant le meilleur impact sur des bâtiments, qu’ils soient publics ou privés. Nous pouvons également localiser, sur une parcelle, le potentiel d’installation d’équipements bas carbone.

Sur la nécessité d’adapter l’urbanisme aux changements climatiques, à lire également :

“Avant de sortir, je me demande si ça vaut le coût de mettre ma vie en danger pour aller à un événement.” 

Climat : À Phoenix, le rude combat pour faire baisser la température