La rénovation énergétique consiste à mener des travaux pouvant avoir différents bénéfices sur les bâtiments : réduire l’empreinte carbone, optimiser ou réduire les consommations énergétiques, valoriser le patrimoine immobilier et améliorer le confort dans les locaux. Comment namR aide les parties prenantes à cibler leurs opérations ?
Les années passent et nous assistons à des records de températures sans qu’aucune partie du globe ne soit épargnée. Les alertes se multiplient de toute part, à l’image de celle donnée par les étudiants de l’École polytechnique lors du colloque international RéfleXions en 2019 lors duquel Grégory Labrousse, Bettina Laville et Emmanuel Bacry, membres du board de namR étaient intervenus. Et plus récemment, les vagues de chaleur en Californie, l’incendie à Gonfaron (Provence-Alpes-Côtes d’Azur, source : Météo Paris) et les records de températures atteints au Groenland (source : infoclimat). La rénovation énergétique, catalysée par les réglementations en vigueur, a pour objectif de lutter contre ce fléau mondial.
Qu’est ce que la rénovation énergétique ?
La rénovation énergétique consiste à mener des travaux pouvant avoir divers bénéfices sur les bâtiments : réduire l’empreinte carbone, optimiser ou réduire les consommations énergétiques, valoriser le patrimoine immobilier et améliorer le confort dans les locaux.
L’objectif général est de réduire l’impact environnemental que peuvent avoir les bâtiments, qu’ils soient tertiaires ou résidentiels. À des niveaux plus macro, les objectifs de la rénovation énergétique sont divers : les particuliers souhaitent généralement alléger leurs factures d’énergie, les collectivités territoriales vont quant à elles souhaiter être en adéquation avec les réglementations. Les entreprises ont ce double enjeu et peuvent, si elles sont des obligées de l’État, récolter des certificats d’économie d’énergie.
Plus que tout, il s’agit de contenir et de lutter contre le dérèglement climatique qui menace la biodiversité. Les instances gouvernementales se sont saisies de cette problématique mondiale et des objectifs se matérialisent sous forme de réglementations. Ainsi, le Plan de relance prévoit un budget de 30 milliards d’euros dédié à l’écologie et à la transition énergétique (dont 7 milliards, soit 23 % du budget – dédiés à la rénovation énergétique des bâtiments), et la Banque Européenne d’Investissement alliée à la Caisse des Dépôts ont prévu 1 milliard d’euros à destination des collectivités territoriales pour la transition écologique.
Concrètement, les enveloppes budgétaires destinées à aider les États à respecter les exigences flèchent principalement :
- la rénovation des bâtiments ;
- les énergies renouvelables ;
- la mobilité propre ;
- l’économie circulaire.
La rénovation énergétique est donc une brique essentielle de la transition écologique.
Qu’inclut la rénovation énergétique des bâtiments ?
La rénovation énergétique des bâtiments est conduite par les instances nationales et supranationales qui érigent les trajectoires à suivre en faveur de la transition écologique.
À l’échelle européenne par exemple, Ursula Von Der Leyen a notamment initié le Green Deal qui a été jugé parmi la plus importante des politiques européennes jamais menée. Il cite la rénovation énergétique comme action parmi les plus impactantes.
En France, l’arsenal législatif pour la transition écologique regorge également de mesures visant très précisément le secteur du bâtiment et sa rénovation énergétique. Il représente en effet 40 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) Nous pouvons par exemple citer la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) et la Stratégie Nationale Bas-Carbone.
Au cœur de ces mesures, les bâtiments publics qui représentent la moitié des bâtiments tertiaires. En cela, l’État a déjà désigné des axes de progression visant à insuffler une dynamique vertueuse. On peut notamment citer les bâtiments de la Sécurité Sociale qui, par le biais des programmes CEE, sont visés par des actions de rénovation énergétique.
Article lié : namR était au Forum Impulsion 2021 dédié à la transition énergétique des bâtiments publics
Optimiser la rénovation énergétique grâce à la data
La data et l’intelligence artificielle constituent un levier particulièrement intéressant pour accéder très rapidement aux informations des bâtiments et des territoires. En France, l’État est conscient du potentiel considérable que porte la data et ouvre de plus en plus les données de ses administrations. De nombreuses entités publient ainsi librement des données foncières, relatives au cadastre, à la mobilité…
De plus, des députés comme Cédric Villani ou Éric Bothorel appuient très fortement le recours à l’intelligence artificielle et l’ouverture des données comme leviers à la rénovation énergétique, et plus largement à la transition écologique.
Cédric Villani, à l’origine du rapport “Donner un sens à l’intelligence artificielle : pour une stratégie nationale et européenne” démontre à plusieurs reprises à quel point la data et l’intelligence artificielle sont efficaces pour répondre à des enjeux tels que la rénovation énergétique par exemple. namR a notamment eu l’honneur d’être cité dans ce rapport, tout comme dans celui d’Éric Bothorel.
Le rapport s’intitule “Pour une politique publique de la donnée” et dresse 37 recommandations pour fluidifier l’action publique. Il cite namR comme cas d’usage à la donnée pour la transition écologique, en précisant notamment l’ action de namR en faveur du développement de l’énergie solaire en France.
Le recours à la donnée est essentiel et permet de fluidifier l’action : “le potentiel de connaissance et d’innovation est immense” (citation du rapport d’Éric Bothorel). Pour accélérer les opérations de rénovation énergétique, les données doivent être libérées, mais cela ne suffit pas.
En effet, les données issues de l’open data ne sont généralement pas exploitables telles quelles. En effet, elles sont souvent lacunaires, hétérogènes, multiformat, pas liées à une adresse précise, peu documentées et difficilement requêtables. Il s’agit donc de les nettoyer et de les mettre en intéropérabilité pour les exploiter au mieux. La production de données contextuelles géolocalisées contribue à augmenter la connaissance des asset, facility et property managers pour leur permettre d’optimiser leurs stratégies de rénovation énergétique.
Qu’est ce que namR appelle donnée contextuelle géolocalisée ?
Il s’agit d’une donnée non personnelle qui vise à caractériser le bâtiment et son environnement. Concrètement, namR étudie les données du bâtiment sous ses aspects, entre autres, techniques (enveloppe, façade, isolation…), énergétique (mode de chauffage, proximité au réseau de chaleur, potentiel solaire, DPE…) et environnemental (données socio-démographiques de sa collectivité territoriale, risques climatiques ou géologiques…). Rendez-vous sur cette page pour en savoir plus sur notre technologie.
Et pour en savoir plus sur les apports de la donnée en faveur de la transition énergétique, consultez notre livre blanc dédié : “L’open data, puissant levier de la transition écologique”
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Définir les meilleures cibles pour une rénovation énergétique
Pour agir efficacement, il s’agit de cibler au mieux les bâtiments qui présentent d’importants besoins en termes de rénovation énergétique, qu’ ils soient publics ou privés. Pour cela, il est nécessaire de disposer d’une bonne connaissance due son parc immobilier. Cibler précisément les bâtiments les plus énergivores ou les plus émetteurs de gaz à effet de serre est évident. Ce qui l’est moins, c’est de savoir où trouver l’information et comment se doter des outils qui vont permettre ce ciblage.
namR propose des outils qui vont s’adapter aux besoins des différents acteurs engagés dans la rénovation énergétique des bâtiments dont ils ont la gestion. Ces outils consistent à identifier rapidement les bâtiments qui pourraient présenter le meilleur potentiel de rénovation énergétique, notamment :
- une isolation de façade ;
- une isolation des combles ;
- un remplacement d’huisserie préconisée à la suite d’interprétation d’images via nos algorithmes de computer vision ;
- une installation de panneaux solaires sur les pans de toit via le machine learning et les règles métier ;
- un renforcement structurel du bâti face à un risque géologique ou climatique ;
- ……
En plus de ces préconisations en termes de travaux, namR associe, pour chaque ligne de travaux, les investissements nécessaires, les kWh économisés ainsi que les aides financières associées (CEE)…
Comment namR a déjà contribué à la transition énergétique ?
Parmi les use cases de namR menés à la fois sur la rénovation énergétique et la transition écologique, nous pouvons citer le programme tRees – transition énergétique des bâtiments éducatifs.
tRees est une plateforme créée dans le cadre des programmes CEE qui vise à fournir aux collectivités territoriales des Hauts-de-France une connaissance qui leur permettra de massifier les opérations de rénovation énergétique des établissements scolaires.
Article lié : Programme tRees de namR : accompagner la transition écologique
D’autre part, namR a développé buildingXYZ, qui propose une solution de pilotage de la performance énergétique et environnementale des bâtiments.
En naviguant sur son interface, vous pouvez géolocaliser à l’adresse les passoires thermiques, ou les bâtiments fortement émetteurs de CO2. Vous pouvez ainsi identifier aisément les bâtiments à cibler pour construire une stratégie de rénovation énergétique !
Pour en savoir plus sur le panel de solutions que propose namR pour faciliter drastiquement les opérations de rénovation énergétique des bâtiments, contactez-nous !
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