La France compte 34 millions de bâtiments au total qui contribuent aux émissions de gaz à effet de serre de la planète. Les efforts pour contenir ces émissions sont matérialisés par des engagements législatifs pris à différents niveaux hiérarchiques. Leur but : réduire drastiquement ces émissions pour lutter contre le réchauffement climatique et ses effets.

Pourquoi est-il nécessaire de mesurer l’impact carbone de la rénovation énergétique des bâtiments ?

Qu’appelle-t-on empreinte et impact carbone ?

On parle d’empreinte carbone lorsque du gaz carboné est émis par le fait d’activités d’origine humaine. La plupart du temps, les calculs prennent en compte 3 gaz à effet de serre que sont le dioxyde de carbone fossile, le méthane et le protoxyde d’azote. Carbone 4 estime que d’autres gaz doivent entrer en compte dans la mesure de l’impact anthropique sur le climat : les hydrofluorocarbures, les perfluorocarbures et l’hexafluorure de soufre. Et pour cause, leur étude sur les chiffres officiels des émissions de 2019 révèle un résultat 10 % supérieur à ceux du Ministère de la Transition écologique en intégrant ces gaz.

Les gaz à effet de serre sont naturellement présents dans l’atmosphère, mais du fait des activités humaines, leur concentration est de plus en plus importante, provoquant le réchauffement climatique. 

Les efforts doivent dorénavant converger vers une baisse drastique des émissions de gaz à effet de serre pour contenir le réchauffement climatique et respecter les engagements législatifs pris dans ce sens (Accords de Paris, loi Climat et Résilience, PCAET…).

Parmi les mesures ayant un impact important sur nos émissions de CO2, on peut citer la rénovation énergétique des bâtiments. Cette trajectoire constitue notamment un pilier du green new deal impulsée par l’Union européenne, et d’importantes enveloppes budgétaires sont dédiées à la transition énergétique des bâtiments. 

L’impact carbone de la rénovation énergétique des bâtiments va chercher à mesurer les conséquences d’opérations visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ce peut être la réduction des consommations énergétiques, et celle des émissions de gaz carbonés.

Pourquoi estimer l’impact carbone de la rénovation énergétique des bâtiments ?

Avant d’engager les opérations de rénovation énergétique, il est nécessaire de connaître son parc immobilier pour orienter les actions qui auront le plus d’impact (pour cibler par exemple en priorité les passoires thermiques). 

En ce sens, il est important de pouvoir qualifier chaque bâtiment sous de nombreux aspects (combien d’étages le compose, nombre de logements, surface, quel est le mode de chauffage principal, l’étiquette DPE…) pour anticiper l’impact carbone des opérations de rénovation. De ce fait, les opérations de rénovation peuvent non seulement être anticipées par bâtiment, mais à des échelles plus importantes : du quartier à la France entière ! 

En mobilisant les données déjà prêtes, les gestionnaires de parcs immobiliers auront tous les éléments nécessaires pour respecter les nombreuses réglementations qui rythment le cycle de vie des bâtiments et les échéances insufflées par les instances publiques.

namR évalue l’impact carbone de la rénovation énergétique des bâtiments

Chez namR, nous produisons des données à forte valeur ajoutée sur les bâtiments, les territoires et l’environnement dans le but d’aider toutes les parties prenantes du bâtiment à prendre des décisions rapides sur leur parc immobilier. Et des décisions rapides, on en a besoin dans un contexte où le réchauffement climatique nécessite d’adapter les enveloppes bâties. Il s’agit dorénavant de réduire les émissions de gaz carboné, et pour cela, il faut engager des opérations de rénovation massives à des échelles importantes.

Mais engager des enveloppes budgétaires sans être parfaitement sûr de l’impact environnemental de telles dépenses n’est pas aisé, et peut potentiellement ralentir les prises de décisions. Heureusement, la data est une solution efficace pour estimer l’impact carbone de la rénovation énergétique des bâtiments.

Chez namR, nous avons produit des attributs aidant les décisionnaires à prendre les meilleures décisions en toute connaissance de cause de l’impact de chaque euro dépensé dans la rénovation énergétique.

Ces attributs sont disponibles sur notre plateforme asknamR, en voici une sélection :

asknamR namR

Consommation d’énergie réelle

Pour construire cet attribut, namR s’est basée sur des données issues de l’open data, des relevés de consommation énergétique (données non personnelles) de gaz et d’électricité. Notre équipe les a liées aux bâtiments de notre base de données puis a massifié cet attribut sur la France entière pour offrir une vue de l’état de la consommation énergétique des bâtiments.

 

Consommation d’énergie théorique

Accompagnée de l’expertise de Pouget consultants et du Cerema, l’équipe de namR a développé une calculette énergétique qui a pris en compte les différentes briques de consommation comme le chauffage, l’éclairage ou la ventilation par exemple. Nous nous sommes basés sur de l’expertise métier pour déterminer les règles de consommation standards d’un bâtiment selon ses caractéristiques (taux de surface utile, surface de façade cumulée…). Notre base de données nous permet de modéliser ces informations bâtiment par bâtiment.

Ainsi, les acteurs concernés disposent d’un pré-diagnostic énergétique de leur parc immobilier, ou peuvent facilement identifier les bâtiments pour lesquels des actions de rénovation auraient des impacts importants. 

 

Consommation de gaz (agricole, industriel, résidentiel, tertiaire & totale)

Pour être plus précis sur le mode de consommation d’un bâtiment et sur ses émissions de gaz à effet de serre, notre catalogue de données comporte également des attributs concernant le gaz. 

Ceux-ci couvrent plusieurs pans économiques : l’activité agricole, industrielle, tertiaire, les bâtiments résidentiels. Grâce à la production de ces attributs sur la consommation de gaz en France, nous avons pu observer la répartition suivante :

  • le secteur industriel représente 51 % de la consommation de gaz en France
  • le résidentiel représente 35 % de la consommation de gaz en France
  • le secteur tertiaire représente 12 % de la consommation de gaz en France
  • le secteur agricole représente 1 % de la consommation de gaz en France

 

Déperdition thermique

Notre équipe a évalué la déperdition thermique potentielle d’un bâtiment sous 3 entrées : déperditions à travers les parois du bâtiment, les ponts thermiques et les échanges d’air. Cet attribut est né de la conjonction d’autres attributs produits par namR, auxquels ont été adjoints des règles expertes. Les informations sur les menuiseries, planchers bas et toits font notamment partie des paramètres pris en compte.

Les gestionnaires de bâtiments voient dans cet attribut une source intéressante pour qualifier leurs biens, et les stratèges de la transition énergétique une aide à l’élaboration de leurs trajectoires. 

Étiquette climat GES

Cet attribut donne des indications sur l’état thermique des bâtiments grâce à une étiquette climat qui correspond à la quantité d’émission de gaz à effet de serre (classement de A à G). Cette étiquette se base sur les émissions GES en kg.eq.CO2/m². Il permet également de faire des recommandations en termes d’actions d’économie d’énergie à mener. Il a été construit à partir de règles métier, et d’autres attributs produits par namR.

Ces attributs et bien d’autres encore sont à disposition de toute partie prenante qui œuvre autour du bâtiment pour, non seulement estimer l’impact carbone du bâti existant, mais aussi estimer l’impact carbone de la rénovation énergétique des bâtiments des territoires.

 

N’hésitez pas à vous rapprocher de nos équipes pour programmer une démonstration !